Club Histoire de l'Art

Les visites à la fin de l’été 2016

Pompidou-Metz : 20 août 2016

Entre deux horizons. Avant-gardes allemandes et françaises du Saarlandmuseum.

L’exposition présente des toiles provenant du musée de Saarbrücken et déploie un parcours franco-allemand, de l’impressionnisme à nos jours, à travers le regard des artistes : de Renoir à Liebermann, de Derain à Nolde ou Kandinsky et de Hartung à Poliakoff, …Si nous avons apprécié de voir des œuvres des artistes français que nous aimons, nous avons vraiment découvert l’art allemand de cette époque, dont la plupart des auteurs sont peu connus en France, alors qu’à l’inverse, les artistes français sont bien connus en Allemagne.

Qui d’entre nous connaissait le flamboyant « soleil levant » de Max Pechstein, « la chevelure noire sur fond jaune » d’Alex von Jawlinsky, ou même « les sapins de montagne » de Kirchner, … ? Une très belle exposition !


Max Pechstein	Alex von Jawlinsky

Edimbourg : 31 août au 3 septembre 2016

Notre première impression de la ville d’Edimbourg fut atmosphérique : 15°C contre le double à Luxembourg ! Ce fut vite oublié, notamment grâce aux histoires de notre guide francophone sur les rois et les reines aux destinées souvent tragiques, - voir Mary Stuart - et sur les luttes contre le voisin anglais jusqu’à ce que le fils de la précitée, Jacques VI, devint roi d’Angleterre sous le nom de Jacques Ier.

Nous avons grimpé à Calton Hill d’où la vue s’étend jusqu’à la mer, à Leith, puis nous avons visité la résidence officielle de la reine à Edimbourg : Holyroodhouse. Si le palais est moins imposant que Buckingham Palace, il est peut-être plus romantique.

Le lendemain, visite à pied du Royal Mile , centre historique qui comprend quatre artères, bordées des plus beaux édifices de la ville, ainsi que la cathédrale, et qui nous mène au château d’Edimbourg , importante citadelle composée d’une collection de bâtiments sur plusieurs niveaux, dont plusieurs musées militaires, et des appartements royaux où l’on peut admirer les joyaux de la Couronne écossaise et la Pierre de la destinée (the Stone of Destiny ou Scone), » puisqu’aucun roi ne peut régner en Écosse s’il ne s’est d’abord assis sur la pierre conservée avec respect en l’église de l’abbaye de Scone »…

L’après-midi, visite guidée de la National Gallery of Scotland , qui expose l’art écossais et européen de la Renaissance au 19e siècle et comporte une vingtaine de galeries. On peut voir ainsi d’importants tableaux de David, Raphael, Botticelli Le Titien, Le Tintoret, Véronèse, Hobbema, Poussin, Le Lorrain, Le Greco, Breughel, Rembrandt, Hals, Gainsborough, Turner, Watteau, Boucher, Guardi, Chardin, Hogarth, Corot, Delacroix,…

Le musée se trouve en face des agréables jardins de Princes Street où nous terminons la promenade.

Le vendredi, visite du National Museum of Scotland qui est consacré à l’histoire et la culture de l’Ecosse, de ses origines, vers - 8000 av. JC. à nos jours. L’exposition sur les Celtes retrace leur identité.

Le nom a été donné à l’origine par des auteurs grecs à diverses populations barbares venues de Turquie à partir de -500 av .JC. et qui ont essaimé dans plusieurs pays d’Europe, où on a retrouvé une partie des objets présentés. Il y eut, après la conquête romaine, une influence réciproque entre les arts et techniques celtes et romains. Les Celtes se sont pour la plupart fixés en Ecosse, Irlande, pays de Galles, île de Man et à l’ouest de la Bretagne. De nos jours, plusieurs groupes, non seulement dans ces régions, mais également ailleurs en Europe, se réclament encore des Celtes, notamment par la langue et la musique.

Durant l’après-midi libre, certains ont choisi de voir la Chapelle Rosslyn (15e siècle), connue gràce à l’auteur Dan Brown, le port de Leith et le Royal Yacht Britannia ou les bords du Water of Leith et la Scottish National Gallery of Modern Art , qui expose l’art écossais et européen du 20e siècle, dont : Vuillard, Matisse, Derain, Nolde, Braque, Picasso, Ernst, Dali, de Chirico, Miro, Delvaux, H. Moore, Appel, Hamilton, Warhol, Bacon, …

Voici notre dernière image à l’aéroport, avec nos sourires et nos valises, et derrière nous, en grand pour ne pas les oublier : les lettres EDINBURGH

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